Evènement | 28 mars 2025
Un article écrit avec la contribution de Virginie Roquelaure, Professeur des Universités en sciences de gestion et du management à l'iaelyon School of Management, Université Jean Moulin Lyon 3, Laboratoire Magellan et Ludivine Adla, Maître de conférences HDR en sciences de gestion et du management à Grenoble IAE-INP, Université Grenoble Alpes, Laboratoire CERAG.
C’est l’une des grandes annonces du discours de politique générale de François Bayrou, le 14 janvier 2025. La santé mentale sera bel et bien « la grande cause nationale 2025 ». Le Premier Ministre s’inscrit donc dans la lignée de son prédécesseur. Plus que jamais, il faut s’attaquer à ce sujet majeur. La santé mentale constitue aujourd’hui une urgence absolue.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
Le Président de la République précisait, à son tour, que la santé mentale des jeunes sera la priorité. Cette déclaration fait suite aux nombreuses alertes émanant des blouses blanches (médecins, psychologues, psychiatres…) concernant la santé mentale défaillante des jeunes. L’un des signes les plus révélateurs réside dans l’augmentation de la prescription de psychotropes chez les 12-25 ans.
Cette détresse psychologique ne s’arrête pas aux portes de l’école ou de l’université : elle s’invite aussi dans les entreprises. En effet, l’absentéisme des jeunes au travail a augmenté de 11% depuis 2019 (baromètre du cabinet de conseil WTW de 2024). Cet absentéisme résulte notamment d’un stress chronique ressenti par ces derniers. Ils sont d’ailleurs près de 50% à en souffrir au travail (enquête menée par Deloitte en 2023).
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
Le Président de la République précisait, à son tour, que la santé mentale des jeunes sera la priorité. Cette déclaration fait suite aux nombreuses alertes émanant des blouses blanches (médecins, psychologues, psychiatres…) concernant la santé mentale défaillante des jeunes. L’un des signes les plus révélateurs réside dans l’augmentation de la prescription de psychotropes chez les 12-25 ans.
Cette détresse psychologique ne s’arrête pas aux portes de l’école ou de l’université : elle s’invite aussi dans les entreprises. En effet, l’absentéisme des jeunes au travail a augmenté de 11% depuis 2019 (baromètre du cabinet de conseil WTW de 2024). Cet absentéisme résulte notamment d’un stress chronique ressenti par ces derniers. Ils sont d’ailleurs près de 50% à en souffrir au travail (enquête menée par Deloitte en 2023).
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